Spectacle en salle, tout public à partir de 8 ans
L’Adret et l’Ubac
Petite géographie intime. Récit et Théâtre d’objets
C’est l’histoire d’un petit garçon perdu (et retrouvé) par ses parents venus acheter une caravane à la Foire commerciale de Lille, un beau jour de l’année 1976. Mais c’est surtout une ode aux vacances (en caravane), un récit fabriqué avec de vrais souvenirs, des photographies jaunies et de vieux objets inutiles.
Une histoire où il serait question de Renault 16, de tourisme, de géographie, de campings, de soirées diapos, de football, de cyclisme, de disparitions et bien sûr de l’adret et de l’ubac.
Mêlant théâtre d’images, théâtre d’objets et récit, l’Adret et l’Ubac est un road-movie en carton, en même temps qu’un exercice de géographie intime, qui nous invite tout autant à découvrir des paysages majestueux qu’à nous promener à l’intérieur de nous-mêmes… Un spectacle drôle, tendre et quelque peu mélancolique…
L’Adret et l’Ubac
Spectacle en salle.
1 comédien.
Durée : 40 minutes environ.
Tout public à partir de 9-10 ans.
Jauge public : jusque 40 spectateurs sans gradinage, jusque 70 dans une salle gradinée. Possibilité de deux représentations sur une même demi-journée, trois sur une même journée.
Espace scénique minimum :
4m d’ouverture, 3,5m de profondeur.
Éclairage : 1 face chaleureuse (peut être apportée par la compagnie).
Occultation lumières indispensable.
« Pendant les voyages, tout était prétexte, pour mon père, à faire de la géographie que je détestais pourtant par-dessus tout.
En passant par Neufchâtel en Bray, il nous parlait immanquablement de la fameuse boutonnière du pays de Bray.
En Beauce, le grenier à blé de la France.
En Auvergne, c’était les volcans.
En montagne, il évoquait l’adret et l’ubac, les deux versants opposés d’une même montagne, inégalement exposés à la lumière du soleil.
L’adret et l’ubac. Deux mots que je ne connaissais pas, deux mots pour dire le clair et l’obscur, le jour et la nuit, l’ombre et la lumière ; le tout et son contraire en quelque sorte… »
« L’adret et l’ubac », extrait du spectacle.
Ce ne sont, au départ, que quelques souvenirs de vacances, bien inoffensifs, qui reviennent à la surface. Tout est arrivé d’un coup, au moment des beaux jours, et l’écriture qui va avec. L’envie de dérouler toute une période, entre enfance et adolescence, il y a bien longtemps, disons entre 1976 et le début du XXIème siècle.
On y parlerait R16, foire commerciale, vacances en caravane, tourisme, géographie, campings, soirées diapo, football, cyclisme, guide Michelin, disparitions et bien sûr Adret et Ubac.
Et plus généralement de ce qui ressurgit sans qu’on y prenne garde. Ça serait un récit teinté de mélancolie (beaucoup) et d’humour (pas mal).
Il y aurait des objets aussi, tant dans la compagnie on a la passion des objets, mais pas seulement : il y aurait aussi des photos. Des photos de vrai(e)s gens qui existent ou ont existé.
Comme une famille, avec plusieurs générations représentées.
Ça commencerait mal : le jour où les parents d’un petit garçon, venus dans une foire commerciale pour acheter une caravane, vont le perdre dans cette foire commerciale. Mais ensuite, s’ensuivront dix années d’aventures ordinaires , de voyages en caravane, ponctuées d’anecdotes savoureuses.
Ce serait un récit de famille, une petite épopée familiale, ordinaire, sans tambour ni trompette.
Ce serait un road movie en carton. Un très long road movie en même temps qu’une petite géographie intime.
Jean-Christophe Viseux
L’adret et l’ubac a été joué notamment : Festival les Minuscules à Villeneuve d’Ascq (59) / Festival Pirouésie à Pirou (59) / Festival les Feron’Arts à Féron (59) / Scènes plurielles de la CAPH à Escaudain (59) / Médiathèque de Villeneuve d’Ascq (59), Bellaing (59) et Lieu Saint Amand (59) / Café spectacle Le Fabuleux destin à Aubusson (59) / Et aussi chez des habitants, à Lomme, Lille et Hellemmes (59).